La roue des fêtes païennes sacrées

La roue des fêtes païennes sacrées


Le calendrier des fêtes païennes sacrées se compose de 8 Sabbats (fête spirituelles). Les dates des différents Sabbats nous parlent des étapes symboliques de la « vie » de la Déesse et du Dieu, ainsi représentant le cycle en boucle de la naissance à la renaissance de la « Roue de l’Année ». Les Sabbats se divisent en 2 catégories : les sabbats « majeurs », considérés autrefois comme des fêtes uniquement spirituelles (Imbolc, Beltane, Lughnasadh & Samhain). Les Sabbats dit « mineurs » marquaient jadis les étapes importante de l’agriculture (Yule, Ostara, Litha & Mabon) et coïncident avec les solstices et les équinoxes. Toutes ces fêtes représentent une occasion de célébration ainsi qu’une occasion de se rapprocher des Dieux et des Déesses. 

Sabbats
Les sabbats sont des fêtes solaires suivant le rythme des saisons et célébrant les étapes symboliques de la vie du Dieu. Il y a 8 sabbats chaque année: un sabbat mineur à chaque début de saison, et un sabbat majeur à chaque milieu de saison.

Les esbats sont les nuits de pleine Lune; il y en a 13 par année. Ce sont des moments dédiés spécifiquement au culte de la Déesse. Traditionnellement, c’était ces nuits-là que les sorcières d’antan se réunissaient informellement, dans la demeure de l’une d’entre elles ou dehors dans les bois, chacune emportant quelques ingrédients ou accessoires selon ses besoins du moment. On profitait alors de l’influence positive de la pleine Lune pour jeter des sorts afin de régler divers problèmes rencontrés durant le dernier mois lunaire. Lorsque aucun sortilège ni rituel ne semblait nécessaire, on se contentait simplement de bavarder au clair de Lune.


 Les fêtes celtiques  pourraient venir d’un archaïque calendrier fonctionnel pastoral à deux saisons. Il correspondrait alors à la sortie et à la rentrée des troupeaux : Giamonios et Samonios (irl geim-red et samrad, gallois gaiaf et haf). Correspondant au fêtes de Beltaine/ 1er Mai (la fête des moissons en Grèce/ Fête des Fleurs ou Fête des Couronnes) et de Samhain qui coupent donc l’année en deux : arrêt du forestage où l’on chante « Nous n’irons plus au bois », et départ des troupeaux ; puis retour des troupeaux et reprise des coupes de bois.

 Les deux autres fêtes forment avec elles une “croix de Taranis” , notre dieu gaulois Å Sucellus “l’excellent ou le Bon frappeur” : ce sont la Lugnasad (1er août) ou Fête des Moissons des céréales en Europe du Nord (lugna : “moissons”, ou Lammas) et, (passé la Samhain/ moisson des fruits, ce qui forme la “Triade des Moissons” marquant la belle saison), la Chandeleur/ Imbolc ou Fête des Chandelles qui confirme la Re-naissance du Dieu-Fils (Soleil) à la Neu Helle/ Jul* (Ste Brigitte la Triple Mère).

 

Ces quatre fêtes celtiques principales, Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain correspondent donc à un calendrier des travaux agricoles, tolérées par la religion Catholique. Ce qui ne prouve donc pas qu’ils ne connaissaient pas les quatre autres, d’autant que leur goût pour l’astrologie/ astronomie est fort connu. Mais, un fait est, on n’y trouve pas l’axe vertical des solstices ni celui horizontal des équinoxes : en tout cas ces fêtes solaires de première Fonction, plus cosmogoniques, plus religieuses et respectueuses de “l’ancienne coutume” et symbolisant l’axe du Monde se conservèrent mieux des destructions de l’Église.

Il nous faut donc remarquer que ces fêtes de la croix de Taranis, sont décalées d’une quarantaine de jours sur celle de la croix des Solstices et des Équinoxes : Imbolc au début du deuxième mois, Beltane au début du cinquième, Lugnasad au début du huitième et Samhain au début du onzième.

Les Druides ne construisaient pas d’édifices, les cérémonies se déroulaient en forêt, dans des clairières sacrées. Un feu était généralement allumé au centre, et le cercle se formait autour. Le cercle, notion très importante, représente le cycle du temps, l’éternité, la Terre. Le cercle est sacré.

Après avoir remercié l’esprit des lieux un appel à la paix était lancé par une salutation aux quatre directions: le cercle ne pouvait être ouvert que si la paix régnait aux 4 directions. 

Sandra Ingerman Médecine pour la Terre : 

«... il est important de se relier aux rythmes et aux cycles de la terre. Tant que nous n’aurons pas compris à nouveau notre lien avec les cycles lunaires, les saisons, les éléments et l’ensemble de la vie, nous ne pourrons transmuter la pollution environnementale. L’harmonie avec les cycles de la terre et les forces de la nature est essentielle, car la déconnexion et le manque d’harmonie créent la maladie.»


                                          

SAMHAIN 31 octobre 

La Roue de l’Année commence à la Samhain. Elle est célébrée le 1er novembre chez les Celtes, elle marque la fin de la saison claire et le début de la saison sombre, qui va durer 6 mois. Samhain marque ainsi un temps de passage d’une dimension à l’autre, du monde terrestre à l’Autre Monde.

C’est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l’année celtique  (pour les Celtes, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire).

C’est une fête de transition  — le passage d’une année à l'autre —  et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. 

C’est le début de l’année du calendrier celtique : c’est le Nouvel An des sorcier(e)s. C’est le plus puissant et le plus sacré de tous les sabbats. C’est alors que le voile entre notre monde et le monde des esprits est le plus mince, permettant aux défunts, aux démons, aux anges, aux guides spirituels et aux spectres de se manifester plus facilement parmi nous.

 C’est le moment idéal pour aller rencontrer nos ombres. L’ombre peut être comparée à notre inconscient, il n’y a rien à en craindre, c’est juste ce à quoi nous n’avons pas encore accès librement. Le fait d’aller explorer son ombre permet de la mettre en lumière et tel un explorateur, de ramener à la surface les trésors qu’elle recèle.

 Hallowe’en ou All Hallow’s Eve (veille de tous les saints), qui est la version actuelle de cette fête met en scène les croyances liées traditionnellement à cette fête : avec tous ces esprits qui circulent librement, on pourrait craindre que des attaques surviennent, mais heureusement les puissantes citrouilles décorées montent la garde et chassent les mauvais esprits: les bougies placées dans les citrouilles symbolisent le côté clair du Dieu, qui repose désormais en gestation dans le ventre de la Déesse, préparant sa renaissance…

 Jamais dans l’année la magie n’atteint une puissance telle que cette nuit-là, et certains sorcier(e)s qui sont prêts à recevoir de nouveaux pouvoirs les obtiennent des Dieux à cette occasion. Une fois Samhain passé, il s’écoule une période appelée le Mois des Morts: le mois de novembre tout entier est consacré aux défunts et est idéal pour communiquer avec les esprits.

Lors de la fête de Samhain, les celtes font leurs adieux au Dieu. Mais il s'agit d'un au revoir. Le Dieu n'est pas enveloppé des ténèbres éternelles; il se prépare à naître de nouveau de la Déesse à Yule.

Le Dieu (identifié aux animaux) tombe pour assurer la continuité de notre existence. C'est un temps pour réfléchir, pour revenir sur l'année qui vient de s'écouler, pour accepter un phénomène de la vie qui échappe à notre contrôle : la mort.

Si nous mettons cette fête en parallèle du cycle des saisons, cette période correspond au moment où la terre est au repos. Les graines sont dans le sol, prêtes à passer l’hiver au plus profond, dans une période de régénération, d’hibernation. La plongée vers les profondeurs de notre conscience fait écho à ce moment où les plantes se replient dans le sol et n’ont pas accès à la lumière directe du soleil.

Il est aussi possible de mettre cette célébration avec le cycle féminin. Miranda Gray découpe le cycle des lunes féminin selon quatre phases : La Samhain est la période correspondante à la phase de la sorcière, des lunes qui est tournée vers une intériorisation intense.

                                         

YULE 21 décembre (Solstice d’hiver)

C’est la fête hivernale qui célèbre la chaleur du foyer et la ténacité de la vie.

 Le sapin décoré, adopté par les chrétiens, est un symbole païen de respect envers les conifères, dont la verdure tenace en plein hiver symbolise la force de la vie. Le mot « Noël » signifie « Soleil nouveau », en l’honneur du Dieu Cornu qui vient de renaître.

Il s’agit de la période qui marque le passage du solstice d’hiver. Yule est l'époque de la nuit la plus longue et du jour le plus court de l'année.

 Entre le 6 décembre et le 6 janvier, les fées Berchta, Holle ou Befana font leur tournée de foyer en foyer pour apporter des cadeaux aux enfants. Remarquez que dans d’autres mythologies les aspects du divin féminin n’ont pas été évincées des fêtes de Noël.

Il ne s'agit pas d'un emprunt fait au christianisme étant donné que l'ancienne religion, comme son nom l'indique est beaucoup plus vieille que le christianisme. Le solstice d'hiver est considéré depuis fort longtemps comme un temps de naissance divine. Cette fête marque la première journée de l'hiver, la nuit la plus longue de l'année et, par conséquent, la naissance du nouveau Soleil qui illuminera la Terre pour la prochaine année. Sur le plan du christianisme, la naissance du Christ correspond à cette période.

On dit que Mithra est né à cette période. Ce fut simplement adopté par les chrétiens pour leur usage en l'an 273 de l'ère chrétienne.

Les druides célèbrent parfois Yule juste avant l'aube, puis regardent le soleil se lever pour couronner leurs efforts.
Puisque le Dieu correspond au soleil, Yule souligne le moment de l'année où le soleil renaît lui aussi. Les celtes allument donc des feux ou des chandelles pour accueillir le retour de la lumière solaire. Cette fête rappelle que la mort apporte finalement une renaissance.

Yule n’était pas anciennement concentré sur une seule journée mais faisait partie d’une célébration qui durait 12 jours. Cette fête célébrant la renaissance du soleil , elle fût aussi en relation avec la célébration de la maternité. Une célébration du féminin à propos de la relation entre la fertilité des femmes et celle des moissons, et la renaissance de la vie.

Lors des festivités allemandes appelées Mödraniht on vénérait les ancêtres aussi bien masculins que féminins. Les ancêtres féminines jouaient un rôle important en tant que gardiennes des lignées. 

Une sainte traditionnelle associée à la lumière était fêtée aux alentours du solstice : Lucie (toujours fêtée en Scandinavie). En la représentant avec un épi de blé elle est reliée à une déesse agraire. Elle est souvent accompagnée par des enfants qui sont une déformation de la représentation initiale : elfes.

Pour les anciens, le solstice d'hiver, c'était le début de du soulagement après tous ces mois de noirceur, la preuve vivante du retour de la lumière, timide mais tangible. Yule célèbre cette intimité entre l'ombre et la lumière : c'est à la fois le jour le plus sombre de l'année, le plus court, mais aussi le retour de la lumière. C'est donc un bon moment pour alchimiser, transcender, dépasser nos ombres et nos peurs et nous offrir une nouvelle naissance, offrir aux parties de nous encore dans la matrice de notre être de se mettre au monde, tout doucement.

Plonger en son obscurité intérieur pour y découvrir sa lumière. Le solstice annonce une période d’introspection, de visite en soi pour aller explorer ce qui a été confrontant au cours de cette année pour en extirper la lumière, les ressources, les enseignements… Par ce mouvement vers l’intérieur, en allant chercher en soi, en ses terres parfois sauvages et obscures nous pouvons nous découvrir une force, des ressources jusque-là inconnues ou minimisées et une meilleure connaissance de qui nous sommes et ce que nous voulons vivre en cette vie.

Pour nos ancêtres l'arrivée du solstice indiquait la naissance d'un nouveau cycle solaire, des jours plus longs et l'arrivée des beaux jours. C'était là une occasion de réjouissances. Il faut aussi souligner que c'est une période de l'année où personne ne travaillait aux champs et où les travaux de la ferme étaient réduits à leur minimum.

Dans les temps les plus reculés, les adorateurs du soleil allumaient de gigantesques brasiers pour aider et assurer la renaissance du soleil. Un monde d'obscurité où rien de pousserait était leur plus grande peur. Plus tard, on a adjoint à cette tradition la naissance de différents dieux et, avec le temps, les brasiers extérieurs ont fait place à la coutume d'allumer une bûche de chêne dans l'âtre.

Une des plantes associées à Yule est le gui, plante sacrée des druides. Quant à la tradition de décorer des conifères, elle date de l'époque matriarcale où les prêtresses suspendaient des offrandes aux dieux ainsi que des représentations de la lune, du soleil et des étoiles aux branches des pins de leurs sanctuaires.

Yule est une époque de réjouissances.

En Allemagne Christkind est une sorte de Père Noël féminin. La religion catholique a voulu faire disparaître les festivités païennes en les intégrant dans les fêtes religieuses. De ce fait les déesses ou figures féminines qui étaient célébrées lors des festivités de Yule ont disparu, ou ont été remplacées par des figures masculines ou par des personnages avec des rôles moindres comme des fées ou des marraines fées. En Italie c’est la « Befana » qui apporte les cadeaux et la joie, une sorcière bénéfique. Les personnages des traditions païennes ont souvent été déformées en êtres démoniaques pas l’église monothéiste.

Le symbolisme paradoxal des solstices se retrouve également dans la tradition hindoue, tradition en partie héritière des Indo-Aryen. La transition du solstice hivernal se nomme chez eux devayâna (la voie des Dieux) et la transition du solstice estival se nomme pitriyâna (la voie des ancêtres).

                                         

IMBOLC  1 février (ou lors de la pleine lune la plus proche)

1er février de notre calendrier dans l'hémisphère Nord et le 1er août dans l'hémisphère Sud.  Le sens du nom est « lustration » ou « purification », il s’agit donc d’une célébration du retour progressif de la lumière qui prend place à la fin de l’hiver.

On purifiait les demeures et on vouait un culte à Brigit « la brillante », souvent représentée avec une bougie à la main. Déesse du feu, de la poésie, de la sagesse et des moissons.

 

Cette fête pourrait avoir pour fondement un culte lié à la fécondité. Un rapprochement peut aussi être fait avec la fête romaine des Lupercales, qui avait lieu à la fin de l'hiver.

Sabbat majeur de l’hiver, le 1er ou le 2 février, il est aussi appelé la Chandeleur. C’est une fête de la lumière. Tout matériel de rituel et de sorcellerie acheté, remis à neuf ou consacré en ce jour sera spécialement béni et efficace. C’est le moment idéal pour acheter de nouveaux stocks de chandelles, ou mieux encore, pour en fabriquer soi-même !


L'allongement des jours nous tire de notre sommeil hivernal comme la graine qui perce sa bogue avant de s’élancer vers la lumière. La chaleur fertilise la terre (la Déesse) et fait germer les graines. Dès lors, le printemps fait son apparition. C'est l'une des époques traditionnelles d'initiation et des rituels d'engagement personnel.

C’est le moment d’honorer le féminin sacré. Cette honoration est le pendant  de la fête de Lughnasad (honoration du masculin sacré).

Dans les temps anciens, en Europe, les paysans marchaient en procession dans les champs, munis de flambeaux afin de purifier et de bénir les sols avant les semailles. Ils honoraient  les différentes déités qui présidaient aux récoltes. On priait pour le retour de la Déesse, pour qu’elle apporte avec elle fertilité et printemps. 

Imbolc est un festival d’espoir et de confiance ; le temps de l’année où tout semble mort, pourtant, sous la terre, la vie émerge. 

                                          

OSTARA aux environs du 21 mars (Equinoxe de printemps)

 C’est le moment où le jour l’emporte sur la nuit (Le jour d'Ostara, la nuit et le jour ont une durée égale) : les sorcier(e)s profitent de l’occasion pour faire des rituels de bénédiction, de purification, de protection et de fertilité. L’élément Feu est à l’honneur durant cette fête, et symbolise la lumière du printemps.

Le sabbat d’Ostara a pour but de réveiller les énergies de la nature et de rétablir l’équilibre des forces entre le jour et la nuit. On célèbre un culte au dieu cornu, Cernunnos, on célèbre également l’arrivée du printemps en cueillant des fleurs fraîches et en se promenant pieds nus dans la forêt, et on prépare des festins champêtres composés de fleurs et de plantes. 

Ostara marque le premier jour du véritable printemps. Sortant précipitamment de son sommeil, la Déesse enveloppe la terre de fertilité, pendant que le Dieu se développe et gagne en maturité. Il parcourt les champs verdoyants et se réjouit de la luxuriance de la nature.  

La lumière l'emporte sur les ténèbres; la Déesse et le Dieu poussent les animaux sauvages à se reproduire.

C'est l'époque des commencements, le temps d'agir, de "semer" des incantations pour récolter des graines, de s'occuper des jardins rituels. C’est le un moment idéal pour impulser le renouveau dans tous les domaines de votre vie. L'envie de créer, de démarrer de nouveaux projets ou de d'insuffler une impulsion novatrice à votre quotidien est à son comble. Il s’agit d’une période magique qui ouvre de nombreuses possibilités.

                                              

BELTANE 1 mai

C’est la troisième des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique, fêtée le 1er mai.Elle marque la fin de la saison sombre et le début de la saison claire.

Elle est en rapport avec Belenos, Lug et Belisama.

Le principal rituel de Beltane consiste en des feux allumés par des druides au-dessus desquels le bétail passait afin qu'il soit protégé des épidémies pour l'année à venir.

La racine indo-européenne bhel* signifie « brillant », « brûlant », « resplendissant », «éclatant » avec ba'al = soleil. Beltane est formé de deux mots irlandais, Bel « lumière » et Taine « feu ». Les druides allument des feux sacrés, bénissent le bétail et  font des offrandes aux dieux pour célébrer l’entrée dans la période claire de l’année.  

Belenos représente la lumière solaire ou les rayons solaires qui parviennent à la surface terrestre, alors que Lug, sorte de petit père de la création, représente la lumière stellaire, celle venant de l'ensemble des autres étoiles. Belenos est en quelque sorte diurne, laissant à Lug un rôle plutôt nocturne ou de support caché.

Tous les sanctuaires consacrés à la lumière ou au culte solaire étaient de son domaine, même lorsque leurs élaborations n'étaient point de l'initiative celte, comme par exemple Stonehenge.
 
Cette fête symbolise le mariage du Dieu Cornu avec la Déesse. La Dame Blanche reçoit alors hommages et louanges, et les sortilèges de guérison, de fertilité et de protection ont une puissance supplémentaire en l’honneur de ses noces.

A  Beltane,  le jeune Dieu atteint l'âge d'homme. Exalté par les énergies à l'œuvre dans la nature, il désire la Déesse. Ils tombent amoureux, s'étendent sur l'herbe au milieu des fleurs et s'unissent. La Déesse devient enceinte du Dieu. Les druides célèbrent le symbole de sa fertilité par un rituel. Ce rituel est clairement décrit dans « Les Brumes d’Avallon » de Marion Zimmer Bradley

Les feux allumés ce jour-là sont particulièrement bénis et chassent les forces du mal. Cette fête célèbre la joie, l’amour et la sexualité. Beltane signifie le retour de la vitalité, de la passion et des espoirs réalisés.

Jadis, un arbres de mai, symbole phallique par excellence étaient au centre des célébrations rituelles. Les participants se levaient à l’aube pour cueillir des fleurs, des rameaux verts dans les champs et les jardins, et les utilisaient pour se parer ou pour décorer l’arbre de mai et leur demeure. Les fleurs et la verdure représentent la Déesse, tandis que l’arbre de mai représente le Dieu. 

                                        

LITHA aux alentours du 21 juin (Solstice d’été)

Le sabbat de Litha est une fête de la renaissance et de la fertilité. 

À ce moment de l’année, on fête l’épanouissement de la nature à son apogée. il est dédié à Janus et aux dieux et déesses de l’amour et du plaisir. La terre nage dans la fertilité de la Déesse et du Dieu. Le solstice d’été est donc une période favorable aux pratiques magiques de toutes sortes. Jadis on allumait des feux de joie pour favoriser la fertilité, la purification, la santé, l’amour. Le feu représente le soleil que l’on fête en cette période où les jours sont les plus longs.

C’est une excellente occasion de célébrer en plein air. Litha est aussi le jour idéal pour transplanter et entretenir plantes et herbes magiques dans le jardin. Ce jour est fortement connecté avec les esprits de la nature, comme les elfes et les fées. Les portes entre nos deux mondes sont ouvertes et les elfes et fées peuvent voyager librement entre les deux. Souhaitez-leur la bienvenue et accueillez-les dans votre rituel.

Nos ancêtres avaient pour coutume de sauter ou passer à travers des feux. Cette date est aussi la journée traditionnelle pour la récolte des herbes magiques qui seront utilisées pour les potions, les philtres et les charmes. C’est aussi une journée de travail intense, car il était connu que les charmes, toutes les potions, tous les sortilèges préparés au cours de ce festival possédaient une force et des pouvoirs accrus.

                                           

LUGHNASAD  1 août

Il marque le début de la fête gaélique de la saison des récoltes, le 1er Août, soit environ à mi-chemin entre le solstice d'été et l'équinoxe d'automne. Le festival lui-même est nommé d'après le dieu Lug.

Il s'agissait de grands rassemblements qui ont inclus des cérémonies religieuses, des concours sportifs rituels. Les rites religieux incluent une offrande du premier épi de maïs, une fête de la nouvelle nourriture et de myrtilles, le sacrifice d'un taureau et une danse-jeu rituel.

Lug est une divinité celte associé à la lumière stellaire, complémentaire de Belenos/Grannos associé(s) à la lumière solaire

Le Dieu de la lumière vieillit mais son règne porte fruit, et on célèbre les récoltes, les projets accomplis et les récompenses des efforts passés. C’est un moment idéal pour les sorts de prospérité. La cuisine est à l’honneur pour symboliser la générosité nourricière de la nature.

Cette fête est marquée par des grandes chaleurs, une période de prospérité et  d’abondance. Les druides célébraient une cérémonie d’exaltation de la nature, de la terre, de l’eau et du feu. Le feu purificateur de Lug était symbolisé par des brasiers, des flambeaux et des cierges.

Cette fête correspond à la première récolte. Les forces du Dieu décroissent aussi lorsque le soleil se lève toujours plus au sud chaque jour et que les nuits rallongent.

C’est le moment de célébrer le masculin sacré. Cette honoration est le pendant  de la fête d’Imbolc (honoration du féminin sacré).

                                            

MABON aux environs du 21 septembre (Equinoxe d’automne)

Ce sabbat mineur marque la fin du règne de la lumière. Les récoltes et la chaleur du foyer permettront de traverser l’hiver.

C’est la fête du remerciement, l’Action de Grâce des sorcier(e)s, et donc le moment de l’année où les offrandes ont le plus d’impact. C’est le moment de remercier les bénédictions et achèvement accomplis, d’envisager de maintenir ce que l’on possède.

À Mabon, on commence à sentir une étrange et puissante magie dans l’air, car un très grand sabbat approche…

Le Sabbat de Mabon correspond au solstice d’automne, au-delà duquel les forces de la nature commencent à décliner. Les ombres et les mystères de l’Autre Monde envahissent peu à peu le monde, tandis que l’univers solaire de l’été se mue en monde lunaire de l’automne. Mabon marquent l'achèvement des récoltes.

La nature retire ses dons, se prépare au repos hivernal.

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